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Journal des jours sans toi

Journal des jours sans toi
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18 août 2012

Chantons

Je trépigne, je tourne en rond. 

J'ai pas mal de choses à faire, il faut que je rende tout à l'heure l'appartement que j'occupe actuellement et la moindre des choses serait que je fasse un brin de ménage histoire de le refiler tout propre. J'ai même commencé mais à chaque fois mes pensées s'arrêtent et je repense à vous. 
Je trépigne d'impatience d'apprendre que votre appareil s'est posé, que vous êtes enfin chez vous et que vous êtes libre de vos mouvements pour venir à ma rencontre; pas libre à 700 kilomètres dans une pampa défraîchie où les vieux gens parlent une langue simili française avec un accent à couper au couteau et des airs de consanguinité évidente. Pas un endroit où les habitants se contente de morceaux de pâtes écrasés noyés de confiture pour se nourrir. (Attention, ces deux dernières phrases tombent sous le coup de la loi sur le racisme primaire. Mais c'est de l'humour nul votre honneur, j'ai toujours envie de retourner en Bretagne et je n'ai pas envie que ces habitants ne me châtrent par vengeance une fois que j'y serai. Nan, j'suis sûr qu'ils sont bourrés d'humour ces gens là.) 

Bon.
Je retourne à mon ménage et à mes valises. 

Mais il y a du guilleret dans l'air ce matin, de quoi ravir les gens qui écouteront la voix qui sort par les fenêtres. 
Je suis content. 

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18 août 2012

-16

Et puis… et puis parce que ça fait une voir deux semaines que je me retiens, que je tiens la bride haute à mes doigts pour essayer de faire quelque chose de potable de ce petit journal, de ne rendre que des évènements réels et non pas des impulsions magiques de celles que je préfère vous raconter lorsque votre tête repose dans le creux de mon épaule…

 

Mais parfois, il faut laisser aller les forces qui nous malmènent, se laisser brûler, enclencher des mécanismes d’autodéfense et de destructions qui ravivent les plaies qui nous forment, se délester des espaces ténébreux qui embrument nos pensées, laisser libre cour à sa folie, la regarder s’échapper et voler haut, très haut, phénix bouillonnant qui appelle son âme, qui réclame à grand cri le retour de l’autre face de la lune, celle cachée, qu’on devine à peine mais qui nous fait de l’œil dans nos obscènes univers pendards.

Je crache sur les départs pour n’apprécier que les retours, je hurle contre les absences pour ne prendre que les amours, je crie encore pour mordre ton corps, planter ma chair dans la tienne et s’évanouir dans une transe lascive pour mieux contrôler ton plaisir, laisser le mien s’ouvrir, j’ai envie de t’aimer, de t’arracher le cœur et d’y mordre à pleine dent, j’ai encore cette soif de ta personne qui m’étreint la gorge avec une violence incalculable, j’ai comme tatouée sur la peau le tracé de tes doigts lorsque tu m’as caressé la dernière fois, je veux m’enivrer de ton odeur, passer ma main dans ton dos couvert de sueur après qu’on se soit aimé, pénétrer ton abdomen et en jouir pendant que tes yeux se plissent.
Je veux encore t’allonger sur ma couche et ôter ce tissu qui te recouvre, couvrir ton corps du mien, le découvrir du bout des doigts, aspirer tes lèvres, les aimer, les caresser du bout de la langue, laisser courir ma chair tout contre la tienne, laisser ma main couvrir ta peau, descendre sur ton corps, le pénétrer enfin, découvrir à nouveau cette porte qui s’ouvre sur des merveilles infinies, te serrer contre mon torse en t’embrassant fort, profondément, jouer cette danse des milles feux qui animent les esprits autant que les êtres, te laisser me chevaucher et retourner ton corps pour mieux te serrer contre moi alors que je danse dans ton ventre ; je veux t’attirer à moi et te repousser en même temps, te regarder sourire, t’entendre feuler et soupirer d’aise, je veux encore t’aimer fort, vite, sans même prendre le temps de t’accueillir, sans même prendre le temps de te dévêtir. J’ai envie d’images fortes et pas sages, de celles qu’on ne trouve que lorsque que nous sommes abandonnés sur les îles de la passion, celles qui se trouvent dans des havres de paix, en pleine nature ou dans des pièces dont nous sommes les seuls à posséder la clé.
Je veux encore te regarder et te sentir tendresse, entrer, et pénétrer ton regard, oublier qui je suis, qui nous sommes en te faisant l’amour, lentement, en disparaissant en toi par ces moyens qui s’offrent à nous et qui nous perdent pour mieux que nous nous retrouvions. J’ai encore besoin de tes bras, de tes caresses, de tes lèvres et de ta bouche, je veux t’affaiblir de plaisir, et perdre mes sens à tes côtés. Pour mieux te retrouver ensuite, collée à moi, ton corps contre le mien, dans le mien, sur le mien, je ne sais plus.
Là où tu es le mieux. A mes côtés.

 

Si tu m’as charmé de ton esprit, sorcière, ton corps sait offrir et renfermer des délices qui ne donnent pas envie de s’éloigner trop longtemps de toi.

 

Encore une fois.
Fort. Immense. Violent. Et tendre.  

18 août 2012

Bientôt

Il y a comme un air plus chaud, plus virulent, plus léger également qui souffle sur ma vie, un air de changement qui s’amène, qui se trimballe jusqu’à moi pour soulever mes vêtements, sécher les attentes et redresser ceux qui se courbent pour les laisser libre de repartir fier et heureux.
Un peu comme si l’atmosphère se préparait déjà à recevoir des cris de joie, des hourras d’encouragement et des applaudissements.
« Je reviens dimanche » m’as-tu dit.

 

 

Il y a comme un air de fête, des cornemuses se mêlent aux trompes alpines, des accordéons entament des musiques populaires, les gens ont envie de valser comme dans l’ancien temps lorsque les manifestations rameutaient tout un village pour fêter un retour, célébrer une arrivée tant attendue.
Un peu comme si le son des trompettes divines venait se mêler aux attentes des mortels en soufflant leurs notes claires et puissantes pour apporter un encouragement aux finalisations des valises.
« Je reviens dimanche » m’as-tu dit.

 

 

Il y a comme un enchantement dans la nature. Les arbres se sont à nouveau parés de vert, les fleurs laissent se déployer leurs corolles, on a l’impression que les insectes paradent comme au début du printemps, pour commémorer un renouveau, un recommencement, une renaissance.
Un peu comme si le sacre du printemps n’avait pas vraiment eu lieu avec ces temps pluvieux et que la nature en fête se soit dit qu’elle pouvait reprendre son pas de danse où il s’était arrêté. Ne reste que les cerises mais vous les avez toutes mangées.
« Je reviens dimanche » m’as-tu dit.

 

 

Il y a comme des battements de cœur qui s’accélèrent, des sourires qui grandissent, des pensées qui s’adoucissent et des images grandioses de tendres rêves qui naissent ou plutôt jaillissent sans qu’on puisse les arrêter, fières d’illustrer les pensées cocasses, amusantes et réalistes qui imprègnent ceux qui t’écoutent.
Un peu comme si les idées colorées s’étaient endormies, avaient hiberné en plein été uniquement pour se reprendre et s’étirer au son de cette nouvelle qui les a éveillé.
« Je reviens dimanche » m’as-tu dit.

 

 

Oh certes, je sais, il faudra encore patienter un peu, ronger son frein, que je prenne le temps de lâcher les monstres chez leur mère, que vous rangiez vos affaires, qu’on se voie enfin mais… Déjà.
« Je reviens dimanche » m’as-tu dit.

 

 

Et j’ai souri.  

17 août 2012

Fait divers estival

Manifestation de pigeons dans les rues de Genève. 

Les volatiles semblent s'être rejoints au centre d'un parc pour manifester leur désagrément: non content de devoir supporter les sourires imbéciles des touristes ravis, ils sont dans l'obligation de se nourrir des miettes jetées négligemment près d'eux sous peine de se voir remettre une amende par la police des envols pour non absorption de produits offerts. 
De surcroit,une enquête menée auprès de la population des gracieux volatiles implique qu'ils regrettent la présence d'une petite personne au regard hargneux et au coup de crayon sec qui elle "ne les traite pas comme des pigeons au moins, même si elle ne nous aime pas."

Une enquête a été lancée afin de déterminer l'identité de la disparue et essayer de négocier son retour afin de rendre plus vivable l'existence des oiseaux diurnes symbole de bonne santé dans les mégalopoles actuelles.

Tout indice est bon à prendre et sera correctement rémunéré en graines de tournesol.
S'adresser à l'inspecteur GranDuc. 

17 août 2012

Ailleurs

J'ai depuis quelques jours, renoué avec les paysages escarpés de Bordeciel. 


Solitaire ici, je me suis amusé à repartir explorer ces lieux vides et peuplés de rien, ces citées englouties, ces peuples rudes et sans humour. J'ai avancé dans des landes détrempées de neige, accroupi, prêt à lancer mes traits sur qui s'approchait trop, qui ne voulait pas de l'étranger, qui ne souhaitait pas d'acceuil cordial à celui que j'étais. J'ai affronté des monstres, lézards géant ailés qui m'entouraient de leur majesté et que je ne souhaitais pas flécher. 
J'ai arpenté un rêve, j'ai vécu quelques temps dans un autre mode, juste pour perdre la notion du temps, me rendre compte qu'à faire ces choses demandées, à aller chercher moult ingrédients stupides et cornedechevalier, la trotteuse se présentait plus vite devant l'heure du départ au travail, et même si régulièrement je faisais pause pour sortir et aller vous écrire quelques mots, j'avais l'impression que cette ballade n'étais pas si virtuelle si elle me permettait de vous rejoindre plus rapidemenent.

J'ai depuis quelques jours, renoué avec les paysages escarpés de Bordeciel.
Mais le chemin pour te rejoindre n'était pas indiqué. 
Dommage. 

 

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17 août 2012

Et changement d'image.

Il y eut des aléas, des sourires, des tracas, des ennuis, des problèmes, de ceux qui font râler, de ceux qui nécessitent de la patience et du calme, de ceux qui prennent la tête et de ceux qui donnent envie d’envoyer en l’air tout ce qui vous passe par les mains, histoire que ça rejoignent les étoiles très haut, loin et qu’on puisse tranquillement avancer sans que plus rien ne vienne se mettre en travers de son chemin.
Je suppose que des oreilles ont vrillé ce soir, que des tympans ont failli terminer leur vie, que des coups furent évités et que les colères de ces personnes harassées ou enivrées ont été plus que correctement négociées puisqu’au final tout rentra dans l’ordre et la paix, que les machines sont en place, et que mes subordonnés n’ont pas eu à pâtir des colères imbéciles de ceux qui les submergeaient de leur haine alors qu'ils ne cherchaient qu'à alléger des situations compliquées.

Une nuit prenante pour une fois, où on ne s’ennuya pas et où, mon premier message écrit, j’ai du abandonner l’ordinateur pour retourner à mon poste de maître de cérémonie, histoire de coordonner tout ça et d’apporter mon aide dans ces douloureuses manifestations de la bêtise humaine.
Ce qui m’a permis de passer une nuit agitée sans plus réfléchir à vous, juste des images dans les moments plus calme, mais pas de terreur inopinée et sans raison, pas de grand questionnement. Ca m’a permis d’en rire et de reprendre un cours de vie normal de savoir au fond de moi que je t’aime et que c’est ainsi, que la distance n’y changera rien ; et surtout, que ni colère ni tristesse n’avanceront plus vite le cours du temps.
Parfois, le travail c’est pas si mal que ça lorsqu’il y en a.


J’avais ton carnet près du cœur ce soir, sache que je t’attends.


Immense.  

17 août 2012

Le petit mélancolique

Je suis un peu fatigué ce soir ; j’ai traîné tard hier dans les méandres de mes lectures et je n’ai éteint la lumière qu'à la pointe du jour, alors que les premières lueurs de l’aube allumaient déjà les pics arrondis des vieux monts qui m’entourent.

Il faut donc que je me fasse à l’idée qu’une mélancolie morose s’empare de mon être et le traîne vers ton image avec plus ou moins de joie, plus ou moins d’envie de ne pas sombrer dans la tristesse de ne me baigner que dans le souvenir de ces heures que je passe avec toi.

 

Il faut se réjouir pourtant, parce que depuis le temps que tu es partie, chaque jour ne devrait plus être une cruelle douleur mais un rapprochement de ton retour, Nous avons passé le stade des alanguissements et des sanglots longs ; il faut songer à regarder un peu devant, plus si loin, lorsque enfin ta petite silhouette sera là, devant moi, que je n’aurais plus qu’à me pencher pour l’embrasser et me perdre à nouveau très loin de cette réalité qui m’entoure et tente de m’emporter loin de ta présence.

Il faut se réjouir parce que j’ai eu le temps de t’entendre, de te lire ; j’ai reçu le carnet que tu m’as envoyé, ces notes prises au vents et jetés comme ça, cette histoire de pierres dressées et de landes déserte qui n’entraîne que les gens à s’oublier pour un autre ailleurs merveilleux où le temps n’a plus de prise, où les instances ne sont plus là pour régir la vie de ceux qui s’y trouvent trop à l’étroit, où le rêve est maître et laisse à ces disciples le loisir de s’animer enfin de cette vie qu’ils désirent suivre pour mieux se sentir vivant.

Il faut se réjouir parce que le temps n’est qu’une mesure qu’on peut outrepasser par la puissance de cette chose qui bat et que tu as réveillé dans ma poitrine, qu’il n’est rien face à la force des sentiments que tu as relevé et qui s’envolent à présent pour tisser un bouclier de couleurs au dessus de la grisaille du monde, pour mieux nous protéger, nous ébahir et nous envoler.

Il faut se réjouir parce que tu seras bientôt là, que je pourrais encore me perdre dans ton regard, observer cette vie qui t’anime, m’allumer aux étincelles de ces prunelles qui pétillent lorsqu’elles me voient, qui demandent et qui attendent tellement en offrant encore plus.

 

Et pourtant.

Pourtant ce soir ton absence se fait sentir, j’ai ton galet posé à quelques pas de moi qui m’observe, cadeau d’une autre époque, d’un Avallon où je ne suis pas.
Et si vous vous étiez perdue dans le monde de vos rêves ? Et si vous ne reveniez pas ? Et pourquoi faut il que ces saloperies de questions pernicieuses s’emparent de moi parfois pour mieux appuyer là où ça fait mal, laisser planer un voile sombre au dessus de la confiance énorme que je t’ai donné, juste pour s’amuser de me voir me renfrogner, me replier sur moi et grincer des dents en ne souhaitant pas réfléchir à l’endroit où tu te trouves, ni à ce que tu fais. Pourquoi cette peur ineffable enfouie dans la profondeur de mon être qui remonte à la surface pour me murmurer sadiquement que je peux encore te perdre pour on ne sait quelle raison, que tout les mots et les gestes sont là mais que tu es absente.

 

Ce soir je vais dormir, rêver encore que tu reviens et que je t’aime toujours, que tu restes avec moi et que le train ne t’emporte pas à la fin. Ce soir je vais attacher les images de toi dans un coin de mon âme et les brusquer un peu pour qu’elles ne partent plus lorsque vient le réveil. Ce soir je vais lier ton être encore un peu plus profondément à moi pour ne pas qu’il puisse penser une seconde que je m’amuse mieux sans lui que lorsque tu es là.

L’amour c’est chimique, ça s’estompe avec le temps. Le ressenti physique oui, peut être voir sûrement, je ne jouerai pas à parier contre une laborantine reconnue ; mais le sentiment, la force de l’être et la puissance de l’âme, les pensées toujours en mouvement, l’art d’aimer et le ressenti ancré au fond de soi, cette partie encore inhérente qu’on ne comprend pas vraiment et que les psychologues étudient encore…

Non. Tu me manques. Et ce n’est pas que biologique, c’est encore ailleurs. Et c’est, en fait, ce qui me fait peur.
J’ai du me perdre en chassant, je suis tombé dans un piège géant. Maintenant, il faut que je me sauve, que je m’évade, que je redevienne sauvage !

 

 

 

A moins que je ne trouve bien d’être comme ça.

 

16 août 2012

Voyages virtuels

J'ai un peu traîné, là où tu n'es pas.
Là où je savais trouver un peu de toi.
J'ai un peu laissé sans guider mes pas
Là où je pouvais t'effleurer des doigts.

Dans ton univers, où poussent tes images
Où tes rêves naissent où se créent des liens
Où je t'ai suivi au fil des pages
Sur tes lettres ouvertes qui offrent du bien.

J'ai un peu laissé s'ouvrir mon âme
Pour redécouvrir ta présence ailleurs
Observant les yeux cachés de ma Dame
Attendant encore que sonne notre heure. 

16 août 2012

Météo du jour

Le gris s'est installé aujourd'hui.
Sous prétexte de vouloir se protéger un peu, le soleil s'est voilé, gardant ses forces pour la semaine prochaine et les températures presque caniculaires qui sont déjà prévues. Ca ne l'a cependant pas empêché de bien me montrer sa présence lorsque sortant le librivore, il a fait une apparition succincte mais virulente en pointant sur mon crâne les rayons bouillonnants de son arc céleste. J'ai failli perdre le peu de cervelle qui s'y rattachait. 

Mes fenêtres sont ouvertes sur le monde et je laisse enfin rentrer l'air doux et encore légèrement humide de cette nuit. Une fraîcheur salvatrice envahit l'appartement, offrant à sa ménagerie un réconfort inattendu autant que bienvenue et j'ai comme une soudaine envie de retourner m'assoir là bas, sur ce balcon afin de surplomber les gens qui passent en respirant doucement les fragrances de la vie un livre à la main. 

Je ne suis pas sûr de vous avoir déjà écrit que vous me manquiez aujourd'hui .Il faudra que je songe à le faire tout à l'heure. 

Un sourire et une envolée lyrique. 

16 août 2012

Lettre -bis-

POUKRAM !!!!
C’est toute une aventure de vous écrire.

Après réflexion, je me suis dit que la lettre partirait ce soir. Parce que je l’avais écrite et comme les autres, elle a un droit de vie et donc d’être lue.
Sauf que je n’avais pas d’enveloppe ! Pensez, au travail, ce n’est pas le genre de chose qu’on trouve facilement dans mon bureau, c’est que je ne m’en sers jamais de ces machins là moi !! Il a donc fallut que je parte en expédition pour aller en trouver une dans le bureau du responsable des animations (Oui après réflexions je me suis dit qu'il devait bien en avoir lui, puisqu'il invite les vieux barbons et leur « assistante de vie » de vingt années plus jeune à venir claquer leurs derniers billets chez moi.) sauf que FORCEMENT, il n’y avait pas de modèle d’enveloppe standard !!!
Parce que comme je suis tout de même employé dans une entreprise moderne, on écrit les lettres à l’ordinateur, avec un beau programme qui centre tout l’adressage directement dans un petit cadre en plastique de l’enveloppe ce qui permet aux employés des PTT de lire l’adresse sans soucis.
Il a donc fallut que je fasse un mic-mac pas possible en rajoutant un bout de feuille avec votre adresse, scotché dans la partie interne du contenant pour être sûr qu’il ne tombe pas et que votre domiciliation soit toujours lisible, bref, un vrai bonheur. Mais je suppose que je peux désormais en remontrer à Mc Gyver (Vous connaissez ?) et que …Les timbres !!! Combien dois je en mettre? Ce qu’il faudrait c’est que

Un appel de votre part plus tard (merci de ne pas être capable de me répondre sur ce point crucial !! Je décide d’en mettre deux. Ou trois ? Va pour deux, on tente, j’en ai bien cinq sur moi ; mais les employés suisses risquent de penser que je me moque d’eux si je balance un truc pareil overboosté. Non ?
Tiens votre sms confirme mes dires sur le fait qu’un ne suffirait peut être pas.
Ahah !!
Que je suis génial.

Néanmoins, j’hésite tout de même à en mettre trois…


Allez je tente comme ça. Je rentre tout à l’heure, je balance le papier dans une boîte en me promenant avec Librivore et advienne que pourra.
Et si jamais vous ne recevez pas cette lettre, c’est que son destin était ailleurs.


(J’espère juste que si elle se perd, ils la renverront bien à mon adresse au dos et non à celle de ma société qui est en en-tête ; sinon j’vais encore être bon pour avoir une discussion avec Olivâtre Homme. Et là, il aura peut être raison. )

Hey…

C’est fou la vie avec vous. On s’amuse d’un rien.
On continue ?  

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