Retour de fête, départ vers l'imaginaire.

Il fait chaud. Brûlant. Ecrasant. Agressif.

Les coups du soleil percent l'atmosphère avec la force d'uppercut que balancerait un vieux boxeur haineux. J'ai pris le temps d'aller avec le librivore à l'extérieur, j'ai failli fondre et il m'a fallut toute ma force de caractère pour pouvoir rentrer, accroché au collier du chien qui me trainait afin d'atteindre la porte d'entrée. Fou.
Je vous ai appelé hier, un peu enivré il est vrai, mais pas sans savoir ce que je faisais. J'avais un peu trop envie d'entendre ta voix malgré l'heure tardive et chaque instant qui te laisse loin de moi commence parfois à être un peu compliqué à gérer: je me sens bougon, grincheux, plus que d'habitude en tout cas. J'ai envie de tourner en rond comme un lion en cage sans savoir si les minutes ne peuvent pas prendre leur vitesse de croisière et t'amener à moi sur un bouclier d'argent, que je puisse enfin reprendre un peu de vie au goût de tes lèvres. 

Je réfléchis et je me dis que je n'ai toujours pas fait la chronique de "Chateau-l'attente".
Mais pas aujourd'hui.
Il va me falloir aller me plonger dans un bain gelé pour réguler la température trop élevée de mon corps fantastique, puis j'enfilerai mon habit de lumière pour aller sauver le monde encore une fois, en compagnie de ces gens qui vous ont tellement apprécié qu'ils me réclament de vos nouvelles lorsqu'ils me parlent. Délirant, non? 

Faites que les dés soient pour une fois de mon côté. Sinon... ça sera comme d'habitude. 

Une révérence et un éclair de lumière orangée au fond de vos yeux. 
Rêvez bien.