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Journal des jours sans toi
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18 août 2012

Bientôt

Il y a comme un air plus chaud, plus virulent, plus léger également qui souffle sur ma vie, un air de changement qui s’amène, qui se trimballe jusqu’à moi pour soulever mes vêtements, sécher les attentes et redresser ceux qui se courbent pour les laisser libre de repartir fier et heureux.
Un peu comme si l’atmosphère se préparait déjà à recevoir des cris de joie, des hourras d’encouragement et des applaudissements.
« Je reviens dimanche » m’as-tu dit.

 

 

Il y a comme un air de fête, des cornemuses se mêlent aux trompes alpines, des accordéons entament des musiques populaires, les gens ont envie de valser comme dans l’ancien temps lorsque les manifestations rameutaient tout un village pour fêter un retour, célébrer une arrivée tant attendue.
Un peu comme si le son des trompettes divines venait se mêler aux attentes des mortels en soufflant leurs notes claires et puissantes pour apporter un encouragement aux finalisations des valises.
« Je reviens dimanche » m’as-tu dit.

 

 

Il y a comme un enchantement dans la nature. Les arbres se sont à nouveau parés de vert, les fleurs laissent se déployer leurs corolles, on a l’impression que les insectes paradent comme au début du printemps, pour commémorer un renouveau, un recommencement, une renaissance.
Un peu comme si le sacre du printemps n’avait pas vraiment eu lieu avec ces temps pluvieux et que la nature en fête se soit dit qu’elle pouvait reprendre son pas de danse où il s’était arrêté. Ne reste que les cerises mais vous les avez toutes mangées.
« Je reviens dimanche » m’as-tu dit.

 

 

Il y a comme des battements de cœur qui s’accélèrent, des sourires qui grandissent, des pensées qui s’adoucissent et des images grandioses de tendres rêves qui naissent ou plutôt jaillissent sans qu’on puisse les arrêter, fières d’illustrer les pensées cocasses, amusantes et réalistes qui imprègnent ceux qui t’écoutent.
Un peu comme si les idées colorées s’étaient endormies, avaient hiberné en plein été uniquement pour se reprendre et s’étirer au son de cette nouvelle qui les a éveillé.
« Je reviens dimanche » m’as-tu dit.

 

 

Oh certes, je sais, il faudra encore patienter un peu, ronger son frein, que je prenne le temps de lâcher les monstres chez leur mère, que vous rangiez vos affaires, qu’on se voie enfin mais… Déjà.
« Je reviens dimanche » m’as-tu dit.

 

 

Et j’ai souri.  

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